La caméra multiplane (L'art de l'animation):

La caméra multiplane est un système crée par les studios Disney et inventée par Bill Garity ,technicien des studios, pour donner un effet de profondeur aux dessins animés.
Pour créer l'illusion d'une profondeur de champ naturelle dans le classique Blanche Neige et les Sept Nains, l'équipe technique dessina puis fabriqua une caméra multiplane.
Le Vieux Moulin (The Old Mill) est le premier film réalisé avec la caméra multiplane .
Principe de cette caméra:
On y glissait des plaques de verre sur lesquelles étaient peints les différents éléments de chaque scène - le premier plan, le plan milieu et l'arrière plan. Lorsqu'ensuite on photographiait l'ensemble de ces plaques, ces éléments semblaient être spatialement reliés, comme ils l'auraient été dans la réalité.

Le Praxinoscope (L'art de l'animation Disney):

Le praxinoscope fut la première invention brevetée d'Émile Reynaud en 1877. Il s'agissait d'un jouet optique donnant l'illusion du mouvement. Ce jouet obtiendra une « mention

honorable » à l'Exposition universelle de Paris de 1878 et aura un beau succès commercial. Il permit à son inventeur de continuer ses recherches. Le praxinoscope est ainsi à la base de ses inventions suivantes : le praxinoscope-théâtre, le praxinoscope à projection, le théâtre optique.
Fonctionnement:
Le praxinoscope reprend le principe du Zootrope de William George Horner d'une bande amovible imprimée d'une série de 12 dessins décomposant un mouvement cyclique. Cette bande est disposée à l'intérieur d'un tambour tournant autour d'un axe servant accessoirement de pied.
Émile Reynaud ajoute à l'intérieur du tambour, tournant sur le même axe, un cylindre à facettes sur lequel sont disposés 12 petits miroirs reflétant chacun un dessin. Un bougeoir sur la partie supérieure de l'axe agrémente l'objet.
Avec le système des miroirs, le spectateur ne visionne qu'un dessin à la fois : celui reflété dans le miroir qu'il a en face de lui. Avec la rotation du tambour, les images se substituent les unes aux autres sans obturation, contrairement aux jouets optiques à fentes. Ce qui permet d'une part, une meilleure visibilité des dessins représentés et d'autre part, de visionner le mouvement à plusieurs.
Charles-Émile Reynaud :

Émile Reynaud, né le 8 décembre 1844 à Montreuil (actuelle Seine-Saint-Denis), mort à Ivry-sur-Seine le 9 janvier 1918. Il fut photographe, dessinateur, enseignant, inventeur du praxinoscope, du théâtre optique, du dessin animé non-cinématographique et précurseur du cinéma.
Émile Reynaud apprendra dans l'atelier de son père, graveur de médailles et horloger, la mécanique de précision. Auprès de sa mère, il apprend les techniques du dessin qui lui serviront plus tard.
En 1858, il entre comme apprenti aux établissements Gaiffe à Paris où il travaille à la réparation, au montage et à la mise au point des instruments d'optique et de physique. Puis, il travaille comme opérateur chez le portraitiste Adam Salomon où il fait de la retouche photographique et s'installe ensuite comme photographe. En 1864, il suit les cours publics de vulgarisation scientifique par projections lumineuses de l'Abbé Moigno, devient son assistant et apprend le métier d'enseignant-conférencier.
Après le décès de son père, Émile Reynaud retourne avec sa mère au Puy-en-Velay, berceau familial, où il donnera ses propres conférences scientifiques. Ces conférences font un succès auprès de la population du Puy qui peut y admirer sur grand écran, entre autres expériences, la magie de la cristallisation de sels dans l'eau.
En décembre 1877, il regagne Paris pour s'installer au 58 de la rue Rodier, dans le IXe arrondissement où il s'attelle à l'assemblage, la commercialisation et au développement de ses praxinoscopes.
Ses inventions:
Le praxinoscope, en 1876, permet de visualiser une animation cyclique à travers un cylindre à facette de miroirs tournant autour d'un axe. Puis, il le fait évoluer.
Le praxinoscope-jouet, en 1877, est un petit praxinoscope dont l'animation, destinée aux enfants, ne comporte que 8 dessins.
Le praxinoscope-théâtre, en 1879, permet à un spectateur de visualiser une animation

cyclique à l'interieur d'un décor fixe.
Le praxinoscope à projection, en 1880, permet de projeter sur un écran une animation cyclique à l'interieur d'un décor fixe, via une lanterne magique.
Le théâtre optique, en 1889, permet de projeter sur un écran une animation de longueur et de durée variables à l'interieur d'un décor fixe, via deux lanternes magiques. C'est avec le théâtre optique qu'Émile Reynaud projette en public les premiers dessins animés, alors appelés pantomimes lumineuses, à partir du 28 octobre 1892 et jusqu'en 1900, au Musée Grévin. Il est accompagné au piano par Gaston Paulin qui compose les musiques.
Le stéréocinéma, en 1907, permet d'animer des photographies en relief.

Le Zootrope (l'art de l'animation):


Le zootrope est un jouet optique inventé en 1834 par le mathématicien anglais William George Horner(né à Bristol ,angleterre le 22 septembre 1786-décédé à Bath en 1837) . Se fondant sur la persistance rétinienne, le zootrope permet de donner l'illusion de mouvement.
Tambour percé de fentes sur sa moitié supérieure, il abrite à l'intérieur une bande de dessins décomposant un mouvement. Le tambour est fixé sur un axe dans sa base

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inférieure, ce qui permet de tenir le zootrope d'une main et de faire tourner le tambour de l'autre. En regardant fixement l'intérieur à travers les fentes, les dessins s'animent.
Si l'on devait tracer une ligne du temps avec les principales inventions qui ont mené au cinématographe, le zootrope pourrait être placé entre le phénakistiscope de Joseph Plateau et le praxinoscope d'Émile Reynaud.

Le phenakistiscope (l'art de l'animation):

Le phénakistiscope a été inventé par le Belge Joseph Plateau en 1831. C'est un disque rond en carton percé de fentes sur lequel les différentes étapes d'un mouvement sont recomposées. Pour reconstituer le mouvement, la personne devait être en face d'un miroir et positionner ses yeux au niveau des fentes. Elle faisait ensuite tourner le carton. Les fentes en mouvement ne laissaient apparaître l'image qu'un très cours instant et le cache (entre les fentes) permettait de dissimuler l'image quand celle-ci était en mouvement. L'œil ne voyait donc que des images fixes, qui s'animaient quand le carton tournait suffisamment vite.
Le mot « phénakistiscope » est formé du grec phenax -akos « trompeur », et skopein « examiner ».
Puis le phénakistiscope s'est développé, fortement apprécié par les enfants (le magazine Pif Gadget, premier du nom en fournissait occasionnellement un). Un second disque a été ajouté afin de supprimer le miroir. Le fonctionnement de cet objet repose sur la théorie de la persistance rétinienne également énoncée par Joseph Plateau en 1829.

Joseph Plateau :

Joseph Antoine Ferdinand Plateau est un physicien et mathématicien belge né à Bruxelles le 14 octobre 1801 et décédé à Gand le 15 septembre 1883.
Son père, artiste-peintre, qui voulait faire de son fils un artiste, l'envoie à l'académie de dessin. Orphelin à 14 ans, pris en charge par un oncle, il retourne dans l'enseignement général et poursuit ses études à l'Athénée Royal de Bruxelles. En 1822, il entre à l'Université de Liège. Il en sort Docteur en Physique et Mathématique en 1829. Il est nommé Professeur de Physique expérimentale à l'Université de Gand en 1835.
Célèbre mondialement pour ses recherches sur la persistance rétinienne, il invente le phénakistiscope en 1832, et en tire des règles qui serviront de bases à l'invention du cinéma. (Reconstitution du mouvement au départ de dessins fixes et décomposition, par l'observation, d'un mouvement en dessins fixes).
Ce sont ses expérimentations sur la persistance rétinienne qui le rendront aveugle en 1843 après une observation visuelle sans protection du disque solaire de 25 secondes.
Il étudia également les phénomènes de capillarité et de tension superficielle, tirant de ses observations sur les films de savon les règles de Plateau qui s'appliquent aux surfaces minimales.

Le Thaumatrope:

Le Thaumatrope (du grec thauma, prodige et tropion, tourner) est un jouet optique qui exploite la théorie de la persistance rétinienne.
Il s'agit d'un disque illustré sur ses deux faces et où sont accrochés de petites ficelles sur deux bords opposés. En faisant tourner entre le pouce et l'index ces ficelles, le disque suit le mouvement et les deux dessins se confondent.
Inventé vers 1820-1825, sa paternité est attribuée la plupart du temps au docteur John Ayrton Paris. Parfois, le nom de William Henry Fitton lui est associé.
D'autres jouets optiques qui utilisent la persistance rétinienne ont été inventés au XIXe siècle : le phénakistiscope, le zootrope, le praxinoscope...
John Ayrton Paris:(24 décembre 1785-1856)
John Ayrton Paris était un médecin bitannique connu surtout pour étre l'inventeur du Thaumatrope dont il avait l'habitude de p'ésenter la persistence visuelle à l'université royale des médecins de Londre.
Paris était néanmoins un médecin réputé qui avait émis des observations concernant les causes professionnelles du cancer et indiquant en 1822 que l'exposition aux vapeurs d'arsenics était une cause importante des cancers de la peau que l'on trouvait chez les hommes travaillant aux industries de cuivres et de fontes de Cornouaille et du Pays de Gales.Il écrivit également au sujet des accidents provoqués par l'utilisation des explosifs dans les mines.
Il fut nommé président de l'université royale en 1844 jusqu'à sa mort.
On lui doit également de trés nombreux livres médicaux tel "la jurisprudence médicale","éléments de la chimie médicale" ," traité sur le régime"..etc.
Il est à noter que la date et le lieu de naissance de Paris restent incertaines car certains prétendent qu'il est né à Cambridge et d'autres à Edimbourg.

La lanterne magique:

La lanterne magique est l'ancêtre des appareils de projection. Elle apparaît au XVIIe siècle mais sa paternité exacte reste hypothétique.
Descrïption:
Le système de la lanterne magique est similaire à celui des projecteurs de diapositives actuels : le rayonnement d'une source de lumière assez puissante, traverse une image transparente qui peut ainsi être projetée sur un écran blanc. - La première descrïption de la lanterne magique est due au savant jésuite Athanasius Kircher vers 1671 dans la seconde édition de "Ars magna lucis e umbrae" Mais d'après les historiens, son origine est probablement plus ancienne. - En Europe essentiellement, de nombreux forains, émerveillèrent ou effrayèrent, un public fasciné par ce procédé, avec des images en couleurs, utilisant parfois des techniques "d'effets spéciaux", imaginées par des inventeurs qui cherchaient sans cesse à perfectionner le système - L'un d'entre eux, Henry Langdon Childe parvenait à fondre ou superposer des images provenant de deux lanternes magiques.
Dès le seconde moitié du XIXème siècle, la lanterne magique avait atteint son plus haut raffinement. Les opticiens en proposaient des modèles en laiton et en bois précieux, si complexes sur le plan technique qu'il fallait des spécialistes pour les faire fonctionner;

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Leurs modes d'emploi finissaient par constituer de volumineux guides. Si les manipulateurs savaient se montrer adroits, le public percevait l'illusion du mouvement. De nombreux artisans fabriquèrent des appareils en série, Auguste Lapierre en France, Newton & Co en Grande-Bretagne ou Ernest Plank en Allemagne. Ces perfectionnements attirent un public de plus en plus large. Ce qui crée au cours de cette période une culture de l'image projetée plusieurs décennies avant l'invention des frères Lumière. Mais ces images restent fixes, même si un système de plaques de verre articulées pouvait donner une impression de mouvement sommaire sur certains appareils.
Trois éléments de bases constituent la lanterne magique. Une source lumineuse, une plaque de verre peinte et une lentille convergente. La lanterne magique fonctionne sur le principe de la camera obscura où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) auraient été remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière part de sa source, passe par la plaque de verre puis par la lentille pour projeter l'image inversée peinte sur la plaque.
De nombreuses variations existent de la lanterne magique : on y ajoute un miroir concave et d'autres lentilles pour concentrer la lumière, la source lumineuse est de diverses natures (bougie, lampe à huile, ampoule)... On invente même une lanterne à double objectif permettant le fondu enchaîné entre deux plaques de verre. Les plaques de verre elles-même sont parfois munies de petits mécanismes permettant d'animer partiellement l'image et de développer l'imagination des spectateurs.

Javanese shadow puppets:


Le théâtre d'ombre consiste à projeter sur un écran des ombres produites par des silhouettes que l'on interpose dans le faisceau lumineux qui éclaire l'écran. Les plus connues sont probablement le wayang kulit d'Indonésie.
Historique:
Tout comme sa cousine la marionnette, le théâtre d'ombre a des origines qui se perdent dans la nuit des temps. La tradition fait de la Chine son lieu de naissance (les fameuses « ombres chinoises »), mais certains auteurs le situent plutôt en Inde. C'est de là qu'à la

 

faveur des grandes migrations il aurait gagné le Proche Orient.
Utilisé d'abord à des fins religieuses (évoquer l'âme des morts) et d'exorcisme, il est rapidement devenu une forme particulièrement séduisante de spectacle populaire, mettant en scène aussi bien de grands poèmes épiques que des satires politiques ou grivoises, comme le célèbre Karageuz de Turquie par exemple.
La tradition du théâtre d'ombre est encore vivace en Asie (Cambodge, Thaïlande, Malaisie, Java, Bali), en Grèce, en Turquie, et dans une plus faible mesure en Europe occidentale.

Le mutoscope:

En 1894, l'américain Hermann Casler invente le Mutoscope. C'est la première machine qui applique le principe simple de la persistance de la vision étudié par Muybridge et Marey. Des images prises avec un Mutograph, une des premières caméras photographiques, sont assemblées comme une roue et feuilletées mécaniquement, après avoir éventuellement introduit une pièce dans la machine, en actionnant une manivelle à la vitesse de 16 à 18 images par seconde ce qui donne l'impression de mouvement. Les

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Américains Coleman Sellers et George Burnham avaient déposé un brevet dès 1861 pour un appareil nommé Kinematoscope qui anticipait ce principe mais qui était basé sur la stéréoscopie, inventée dès 1832, le fait de regarder deux images légèrement différentes pour les voir en relief. Le Mutoscope est en quelque sorte la première machine à feuilleter ; même si ce n'est pas à proprement parler un flip book qu'elle feuillette, les autres machines à feuilleter découleront en définitive de ce principe très simple. Son brevet déposé le 21 novembre 1894 aux Etats-Unis est accepté le 5 novembre 1895.
Le Mutoscope, qui connaîtra un rapide succès aux États-Unis dans ce que l'on appelle les «  penny arcade  », sortes de salles de jeux de l'époque, a aussi été appelé en Angleterre du nom de l'une de ses plus célèbres roues d'image : «  What the Butler Saw  ». Il a été très populaire jusqu'en 1910 à peu près, date à laquelle la concurrence des projections de cinéma lui a été fatale, même s'il a continué à être utilisé.
Le 30 juillet 1895, Hermann Casler dépose des brevets à Paris (n°249.286) et à Londres pour ce qu'il appelle toujours un Mutoscope mais dans une version extrêmement simplifiée qui s'apparente plutôt à ce que l'on qualifiera plus tard de « viewer », un simple feuilleteur. Le 4 mai 1897 en France et le 19 mai 1897 en Angleterre, il en déposera de nouveaux pour des perfectionnements de ce Mutoscope.
Le 10 août 1896, Charles Auguste Watilliaux et Siméon Claparède obtiennent à Paris un brevet (n°256.039), pour un «  Appareil donnant l'illusion du mouvement par la succession rapide de photographies ou dessins  ». Il est réalisé à partir de chronophotographies de Georges Demeny. Les illustrations montrent bien le fonctionnement de l'objet. C'est probablement le premier appareil qui applique à taille réduite et avec un système très simplifié les principes du mutoscope . Charles Auguste Watilliaux avait auparavant développé son folioscope (voir notre partie historique) et il prévoit que cet appareil puisse s'appliquer «  à des photographies ou dessins disposés sur le cylindre d'après le système des livres connus depuis longtemps sous le nom de livres magiques, dont les tranches sont rognées en échelon de telle façon qu'en feuilletant le livre à tel ou tel endroit on aperçoive tel ou tel sujet  ». Il fait là un parallèle avec les Magic Books dont nous avons vu le peu de rapports avec les flip books, si ce n'est le feuilletage.
Le 11 septembre 1896, l'anglais Arthur Andrew Melville, qui avait dix ans auparavant déposé un projet pour un «  Living Picture Book  », dépose un nouveau brevet (British Patent , n°20.136) qu'il intitule «  A New Device by wich the Leaves of Picture and other Books may be Turned Over in a Regular Manner  ». Il s'agit, comme le montre très bien l'illustration, d'un système très simple pour effeuiller cette fois un véritable flip book.
Auguste et Louis Lumière, inventent le Kinora qui est breveté en Angleterre en 1896. C'est en quelque sorte un dérivé simple du Mutoscope puisqu'il s'utilise également avec une manivelle mais sans pièce et avec une roue d'images beaucoup plus petite. Il en existe de nombreuses versions qui différent seulement dans la présentation. Des négatifs des premiers films tournés pour le cinéma ont alimenté la production de ces images jusqu'à la première guerre mondiale. Une recension en a été faite qui a été récemment rééditée .
Le 17 août 1897, Charles Auguste Watilliaux et Siméon Claparède obtiennent un nouveau brevet (n°266.424) pour un appareil qui a pratiquement les mêmes fonctions que celui de l'année précédente mais qui est baptisé « Cinébaroscope ». La différence essentielle est que les images se reflètent dans un miroir afin d'être vues par l'utilisateur à travers une fenêtre.
En 1898, l'anglais Henry Short dépose un brevet pour ce qu'il appelle le Filoscope, une sorte de mini-Kinora qui ne s'actionne plus par une manivelle mais en tournant à la main le support d'images qui est feuilleté uniquement par le métal. Les images n'étant plus sur une roue, on se rapproche du flip book.
En 1898 apparaît un feuilleteur français déposé par un fabricant de flip books nommé Léon Beaulieu (Brevet du 9 mars 1898). Il l'appelle « Effeuilloir mécanique pour cinématographe de poche ». Il est fait pour feuilleter réellement un flip book que l'on insère à l'intérieur et qui, comme pour le Filoscope de Short, est maniable uniquement avec la main. C'est de cette même époque que doit dater un autre feuilleteur de flip book

réalisé par Léon Gaumont qui produit en même temps une version un peu plus sophistiquée du filoscope, qu'il appelle « Kinora à main » en y ajoutant une poignée pour le tenir et un verre grossissant qui permet de mieux voir les photographies. Il existe un exemplaire de ces deux feuilleteurs de Gaumont au Musée des arts et métiers à Paris .
En 1900 est produit par un fabricant de jouets français un « Cinématographe » dont les images sont montées sur une bande continue et s'actionnent en boucle grâce à une manivelle à l'intérieur d'une boîte parallélépipédique en carton. La tension de la bande d'images est exercée par une boule placée à l'intérieur. Les images se relèvent successivement lorsque l'on actionne la manivelle donnant l'impression de mouvement. Notre exemplaire n'est pas dans sa boîte d'origine mais, selon Pascal Pontremoli , le mode d'emploi qui se trouve collé à l'intérieur du couvercle est en trois langues, français, anglais et allemand et précise : «  Le Cinématographe-Jouet est le plus simple et le plus pratique de tous les appareils faits jusqu'à ce jour pour la reproduction de scènes animées.
Il suffit pour la mise en marche de mettre sur le treuil la collection choisie, placer à l'intérieur la boule-charge et de plonger le tout dans l'appareil.
Tenir toujours le Cinématographe-Jouet dans la position verticale  ».
Une autre version, présentée dans une boîte rouge, est appelée « Cinescenic - Dessin animé » et fabriquée par les Jouets R.J.L. La boîte est de couleur brune et les bandes contenues sont des dessins qui constituent effectivement une sorte d'ancêtre du dessin animé. L'emploi de ce mot laisse à penser qu'il a été produit plusieurs années après l'autre. Au lieu d'être une boule, le contrepoids est un cylindre en métal.
En 1905 sera réalisée une version électrique de ce jouet, promue dans les catalogues toujours sous le nom de « Cinématographe-Jouet » : «  Moteur électrique actionnant un cinématographe. 5 vues différentes, pile et accessoires. Haut. O m 20. Long. O m 27 . »
Deux autres petits feuilleteurs manuels sont apparus au début du siècle. L'un est allemand, daté de 1913, appelé « Kinophot. Das lebende portrait in der tasche », publié par Samson & Cie, il contient un flip book réalisé selon le principe des Biofix : une série de photographies de gens ordinaires qui se rendent chez ce photographe et s'animent en parlant ou en faisant des gestes devant l'appareil. Le boîtier une fois ouvert se transforme en feuilleteur grâce à une partie mobile qui anime le flip book.
Le second est encore plus simple puisqu'il s'agit simplement d'un cadre en métal  avec une partie mobile qui permet de feuilleter le flip book qu'il contient. Retrouvé contenant un flip book de l'Olympia théâtre Jacques Haïk, conçu lui aussi sur le principe des Biofix, il date probablement de la fin des années vingt car Jacques Haïk a repris l'Olympia en 1929 pour en faire un cinéma et a connu de graves difficultés dès 1931.
C'est aussi au début du siècle que sont inventés les « Viewers » américains qui permettent de feuilleter des flip books et qui sont destinés aux enfants. Le premier qui ait été signalé est un Mutoscope à construire soi-même : «  A Mutoscope for Boys and how to make it  » par Theodore Brown qui figure dans Boys Own Paper des 16-23 février et 9-16 mars 1901  qui utilise les flip books de Gies & Co (comme The Yankee Cop ).Ils vont se développer après la première guerre mondiale. L'un d'entre-eux, semble-t-il le plus diffusé, a été réalisé par le fabricant de jouets Midgette Toy, établi à Boston. Il date probablement des années 1920 ou 1930. Sur la roue qui est actionnée par une manivelle, on peut insérer quatre flip books qui se feuillettent l'un après l'autre au fur et à mesure de l'action. Il s'agit de dessins réalisés par un dessinateur anonyme qui probablement travaille pour cette société. Le feuilleteur est vendu avec ses quatre flip books. Une boîte est proposée séparément qui contient huit flip books complémentaires. Nous avons pu également retrouver un cliché en négatif en cuivre qui a servi à imprimer des couvertures de ces flip books.Certains de ces flip books sont repris par une société dénommée Peco, autre fabricant de jouets américains mais basé à Groton près de New York. Le feuilleteur appelé « Peco Movie » est construit sur le même modèle et permet également de feuilleter quatre flip books. Seules sa forme et sa manivelle sont différents.En 1937, proposée par la marque Pillsbury Farina, est diffusée une machine à feuilleter en carton à monter soi-même. Elle s'assemble sans aucun point de colle et devait être offerte aux clients pour des achats de produits de la marque. En 1938,

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Pepsodent propose le même avec des images recto verso de deux histoires, Snow White and the seven Dwarfs et Mickey Mouse & Donald Duck, sous copyright Walt Disney.Midgette refait une version cartonnée de son feuilleteur avec un copyright 1942 qui porte le nom de Midgette Movie Theatre. C'est le même principe que la version en métal et les flip books sont réédités. De la même façon, une boîte supplémentaire est proposée qui reprend le graphisme du feuilleteur.Ce feuilleteur allemand appelé Rotofoto date probablement aussi de l'entre-deux-guerres. C'est une sorte de mutoscope en réduction puisque les images sont montées en roue et se feuillettent avec une petite manivelle.Le « Cinécoloral » français date probablement des années cinquante. Il reprend le principe de la roue du Mutoscope avec également un éclairage intérieur et permet de feuilleter ce qui s'apparente à un véritable dessin animé. Mais contrairement au Mutoscope on le projette sur une surface extérieure grâce à son objectif ce qui permet notamment de le regarder à plusieurs.Vers 1955, apparaît une boîte qui incorpore un folioscope à manivelle réalisée par Carlier, cartonnier à Fourmies (Nord). Ces « boîtes-à-jouer » sont dénommées « Ciné "Bop" ». En carton souple elles sont destinées à contenir des friandises. Les fenêtres sont garnies de rhodoïd qui permet de voir le contenu. Le folioscope est actionné par une simple manivelle en fil de fer qui permet de mouvoir les images disposées autour de l'axe. Les images sont dessinées par Étienne Roth. Selon Pascal Pontremoli 7, il en existe au moins huit différents : « Dans l'astronef », « Le Satellite artificiel », « Les Martiens arrivent », « Hep ! Taxi », « Be-Bop », « Le trésor de la mer », « Guerre dans l'espace » et « La fusée interplanétaire ». Nous avons pu en retrouver les six premiers.De ces mêmes années doit aussi dater ce feuilleteur «  Show Boat  » réalisé en carton par une entreprise nommée Anchor Manufacturing Company basée à Springfield dans le Missouri. Il contient une bande d'images enroulée qui est actionnée par une manivelle.Plus récemment est repris, pratiquement sans changement, sinon qu'il est un peu plus  petit, le feuilleteur à monter soi-même qui avait été fait par Pillsbury Farina et Pepsodent. Cette fois c'est Kellogg's qui le diffuse avec ses produits.
En 1984, la société Intervisual Communications Inc. de Los Angeles commercialise des « Livres Théâtres » dont la version française est publiée par Albin Michel Jeunesse. Il en existe trois. La roue d'images est simplement actionnée avec le doigt.
En 1990, le mensuel Schtroumpf , destiné aux enfants, offre dans son numéro du 10 août, un « schtroumphoscope » en planches à monter . Il s'agit d'un feuilleteur dont les images recto verso tournent autour d'un crayon, sur le même principe que celui réalisé par Kellogg's.Des artistes ont aussi réalisé des feuilleteurs ou mutoscopes. On en a vu un dans l'exposition « Daumenkino. The Flip Book Show » présentée à Düsseldorf en 2005, réalisé par Robert Breer en 1964. Un autre est reproduit dans le catalogue ; il avait fait partie d'une exposition au Whitney Museum à New York en 1980.
Dans les années quatre-vingt-dix Norman Colp en a réalisé qui reprennent certains de ses flip books de la fin des années soixante-dix. Ils sont très bien finis et fonctionnent à la perfection. Certains sont uniques et d'autres ont été produits à 10 exemplaires. Ci-joint, celui qui fait partie de notre collection, reprend le flip book Steam : My View from P.S.1 . Il est unique et a été réalisé en 1994.Au tournant du XXe siècle, on pouvait trouver trois feuilleteurs à monter. Le premier a été réalisé en 1996 par Derek Read en Angleterre. Il s'agit d'un mutoscope à monter, qu'il appelle curieusement « Mutascope », distribué par Robenau Toys. Le deuxième, en noir et blanc, produit par le Deutsches Filmmuseum de Francfort et daté de 1997, appelé Moving Picture Machine, est exactement fait sur le modèle du Pepsodent et du Kellogg's. Le troisième, également allemand, produit sous le nom de Papier-Kino par Bären Presse en 2001 est très original (www.baerenpresse.de).Enfin récemment, un passionné de jouets optiques américain, Joe Freedman propose ces feuilleteurs entièrement faits à la main avec plusieurs versions d'images à animer (www.sarabande.com).En 2001 également, le célèbre dessinateur Chris Ware, auteur de Jimmy Corrigan , faisait paraître dans le n°15 de sa revue, The Acme Novelty Library , un “Professional Futuristic 3-D Picture Viewer” à découper et monter qui a une forme très originale.

Studio Tram Tour:


Studio Tram Tour est une découverte de l'envers du décor, un voyage dans le monde secret d'un studio de cinéma. Tout au long du chemin suivi par le tram, les visiteurs

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apprennent comment les techniciens et les artistes du 7ème art créent de fantastiques illusions. Ils sont accompagnés par une vedette de cinéma qui apparaît sur écran vidéo pour leur décrire dans leur langue les décors et les ateliers présentés pendant la visite. Cette attraction est parainnée par Orange.
LE SCENARIO:
Les ateliers de l'illusion:  
Les départs des véhicules de Studio Tram Tour se succèdent à quelques minutes d'intervalle. Les visiteurs découvrent des décors, accessoires, costumes et effets spéciaux issus de films célèbres lors de la visite commentée par des vedettes européennes et internationales du grand écran. Les secrets du cinéma leur sont révélés dans leur langue natale sur les téléviseurs plasma installés dans chacune des voitures du Tram. Les langues proposées sont : français, anglais, allemand, espagnol, italien, néerlandais.
Les décors et les accessoires célèbres du cinéma :
Le magasin d'accessoires est un terrain sur lequel sont entreposés des éléments de très grande taille. A l'ouverture du Parc Walt Disney Studios, les visiteurs découvrent l'imposante façade et les statues de ptérodactyles de la mini-série télévisée Dinotopia ainsi qu'une série d'accessoires en provenance des célèbres studios italiens de Cinecitta.
Le décor de Dinotopia permet de comprendre la technique des plans composites, c'est à dire la manière dont on prolonge les perspectives des décors par des effets numériques d'un réalisme étonnant. L'imposante "cité des chutes d'eau" est l'un des principaux décors de la série. A l'époque de sa construction dans les studios londoniens de Pinewood, les plus grands studios de cinéma européens, il s'agissait du plus gros décor jamais fabriqué en Europe. Les visiteurs voient sur les écrans comment ces éléments sont complétés par des images de synthèse pour créer une gigantesque cité mythique habitée par des humains et des dinosaures.
Deux avions fabriqués pour le tournage du film Pearl Harbor sont présentés aux visiteurs tandis qu’un extrait de cette superproduction est diffusé sur les moniteurs. L'occasion d'illustrer la création des effets spéciaux de grande échelle au cinéma.
Les visiteurs voient les couturières et les costumières à l’œuvre en traversant l'atelier des costumes.
Ils peuvent admirer des vêtements créés pour des films célèbres et voir un film dédié aux créations des grands costumiers du cinéma. Star Cars est une collection de véhicules célèbres de l'histoire du cinéma. On y retrouvera naturellement la sympathique coccinelle « Choupette », qui fut la vedette d'une série de films des studios Disney mais aussi les véhicules du film les 102 Dalmatiens parmi lesquels la voiture de Cruella Denfer.
Un grand décor du film Reign of Fire plonge les visiteurs dans un Londres ravagé par l'attaque de créatures mythologiques. Un dragon surprend les passagers du Tram en crachant une gerbe de feu à leur approche. Les visiteurs voient les décors avant et après l'attaque des dragons et découvrent sur leur droite les ravages causés par ces créatures légendaires.
Le choc des trucages:
L'un des points forts de la visite est la traversée mouvementée du décor de Catastrophe Canyon, un site qui mérite amplement son nom. Cette installation concentre en un seul lieu tous les équipements qui permettent de simuler des destructions spectaculaires ! Placés au cœur de l'action, les visiteurs sont tour à tour sécoués par un violent tremblement de terre, assaillis par les flammes d'un incendie et les flots grondants d'une inondation provoquée par la rupture d’un barrage. Le tram les emmène ensuite dans l’envers du décor où ils découvrent les mécanismes cachés de l’attraction.
LES COULISSES :
Les masses d'eau qui déferlent sur les décors de Catastrophe Canyon sont obtenues en vidant les 265 000 litres d'eau contenus dans trois énormes réservoirs implantés au sommet de l'installation. Pour compléter l'impact de cet effet, une partie de l'eau est projetée par des canons à air. La quantité d’eau déversée sur Catastrophe Canyon correspond à la consommation moyenne d’une personne pendant 5 ans. Bien entendu, cette eau est constamment réutilisée.
Dinotopia est une mini-série de six heures produite par Hallmark et MAT I entertainment

pour la chaîne américaine ABC. La mini-série est basée sur les deux livres écrits et illustrés par James Gurney : Dinotopia: A Land Apart From Time et Dinotopia: The World Beneath. Ces deux livres ont figuré dans la liste des bestsellers du New York Times. Ils ont été vendus à deux millions d¹exemplaires et traduits en 18 langues.

Armageddon " Les effets spéciaux":


Armageddon : Les Effets Spéciaux retrace la grande saga de l'histoire des trucages cinématographiques, depuis les fantasmagories de Georges Méliès jusqu'aux dernières innovations des magiciens du numérique. La visite commence dans un bâtiment qui ressemble à ceux des ateliers d'effets spéciaux des grands studios. Le mot « Armageddon » émerge d'une gerbe de flammes sur un panneau géant. Plusieurs météores filent vers les mots « Effets spéciaux », un indice révélateur de ce qui attend les visiteurs dans la dernière partie de cette attraction tout spécialement créée pour le parc Walt Disney Studios ! L’un des véhicules spatiaux utilisés pour le film Armageddon, appelé « Armadillo », stationne devant l’entrée de l’attraction.
LE SCENARIO :
Les trucages dévoilés:
L’impact des effets spéciaux
L'obscurité gagne la première salle et le public découvre une sélection des meilleurs moments de l'histoire des effets spéciaux. Cette séquence s'achève par un crescendo d'effets pyrotechniques et d'explosions.  La fumée se dissipe pour révéler l'imposante silhouette de Michael Clarke Duncan, une des vedettes d'Armageddon, qui  commente la création des trucages de film. Les visiteurs découvrent les dessins de pré-production, la fabrication des miniatures et des modèles en images de synthèse. Michael Clarke Duncan rappelle que les effets spéciaux servent à immerger le public dans l'action. Il ne demande pas aux visiteurs de le croire sur parole mais plutôt de se faire leur propre idée en se rendant dans le prochain décor...
Panique dans l'espace :
En franchissant les portes étanches, les visiteurs pénètrent dans une reconstitution de la station spatiale russe MIR, à mi-chemin entre l’authentique station spatiale et celle recréée pour les besoins du film. Les haut-parleurs diffusent les communications entre Lev, un cosmonaute Russe, et l'ordinateur principal. L'ordinateur déclenche le mouvement de rotation qui crée une gravité artificielle, referme le sas derrière les visiteurs et ouvre les panneaux placés devant les hublots géants. Mais il signale soudain l'arrivée de morceaux d'astéroïdes. A leur approche, les visiteurs entendent une série d'impacts inquiétants sur la coque de la station. Grâce à un déploiement de trucages savamment orchestrés, les visiteurs sont les témoins de la pire avarie que l'on puisse rencontrer dans l'espace : une pluie de météorites. Une station mise à mal Des chocs de plus en plus violents secouent la station. Une des parois se déforme. Des volutes de fumée apparaissent. Une canalisation se brise et laisse échapper des étincelles. Un « micrométéore » perce la coque et traverse la salle de part en part, trouant des tuyaux et des conduits sur sa trajectoire ! Des grincements de métal résonnent dans la station alors que le couloir attenant menace de se disloquer. Le suspense et l'action atteignent leur paroxysme lorsqu'une nappe de feu émerge du conduit autour duquel les visiteurs sont rassemblés ! Après s'être remis de leurs émotions, les spectateurs découvrent comment cette « illusion cinématographique » a été créée devant leurs yeux.
LES COULISSES:
Les imaginieurs Disney ont recréé une partie de la station spatiale russe à partir des images du film mais aussi de la documentation de l’agence spatiale américaine à travers le site Internet de l’agence spatiale américaine. 
Les effets pyrotechniques de l’attraction ont été validés par des officiers de la brigade des sapeurs pompiers de Paris qui se sont déplacés à Los Angeles pour assister aux tests.
La technique d’incrustation utilisée dans l’avant-spectacle de l’attraction repose sur un écran argenté composé de micro-réflecteurs. Il s’agit de la technologie d’incrustation d’image la plus avancée employée à la fois au cinéma et à la télévision. Elle permet d’obtenir un rendu plus net et plus précis et d’avoir une plus grande souplesse en terme d’éclairage.
A l’instar de l’intérieur de la véritable station spatiale russe, le module recréé pour les besoins de l’attraction possède une double signalétique en russe et en anglais.
Les accessoires proposés dans l’avant-spectacle de l’attraction sont issus du tournage du film Armageddon.

Rock'n Roller Coaster starring Aérosmith:

Rock ‘n’ Roller Coaster avec Aerosmith propulse les visiteurs à grande vitesse dans l’univers de la musique. Vrilles et loopings s’enchaînent tout au long de cette attraction époustouflante, au rythme effréné de morceaux de musique de l’un des plus grands groupes de rock au monde : Aerosmith.
LE SCENARIO:  
Des invités spéciaux
Les visiteurs découvrent les installations d’un studio d’enregistrement ultramoderne, disposant d’un matériel de recherche avancé. Ils sont les V.I.P. d’une visite de la maison de disques Tour de Force Record qui commence dans une pièce ronde ornée de manches de guitare géants surplombés par un énorme disque compact suspendu au plafond. Après avoir traversé le hall, le groupe découvre l’entrée des artistes et les studios A et B dans lesquels se déroulent des sessions d’enregistrement.
L’expérience musicale d’Aerosmith
Un guide rencontre les visiteurs dans le studio C. Les membres d’Aerosmith, visibles à travers une vitre, sont dans la salle de contrôle du studio. Tandis que les portes se ferment, le guide explique que le groupe apporte la touche finale à une « expérience musicale révolutionnaire ». Aerosmith invite ensuite les V.I.P. à vivre cette expérience unique en avant-première.
Les visiteurs entrent dans le studio de recherche et développement de Tour de Force Record. Un ingénieur du son travaille sur la bande originale de l’attraction et procède à des tests de son et de lumière. Les moniteurs vidéo diffusent une maquette virtuelle de l’attraction en préparation de lancement.
Vivre la musique:
Les visiteurs embarquent dans des véhicules prototypes connus sous le nom de « Soundtrackers ». Chacun de ces véhicules est équipé de cinq haut-parleurs grâce auxquels on peut entendre Steven Tyler, chanteur d’Aerosmith, procéder aux dernières vérifications en compagnie d’un ingénieur. A l’issue d’un compte à rebours, les véhicules sont propulsés à grande vitesse sur un parcours époustouflant où le mouvement, la musique et la lumière s’associent pour faire littéralement vivre la musique aux visiteurs.
LES COULISSES:
L’attraction propose cinq ambiances musicales et lumineuses différentes grâce aux 1359 spots disséminés dans l’ensemble du bâtiment, de sorte que les visiteurs ont la possibilité de vivre cinq expériences également différentes.
Rock ‘n’ Roller Coaster est l’attraction la plus rapide construite pour un parc à thèmes Disney. Il passe de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes grâce à une accélération digne d’une Formule 1.
Le film créant l’illusion de la présence d’Aerosmith dans le studio a été tourné en 70 mm. Il est projeté à 60 images/seconde tandis que le format classique est de 24 images/seconde.
Steven Tyler et Joe Perry ont réenregistré certaines voix et certains morceaux de guitare spécialement pour l’attraction. Les paroles de chansons très connues d’Aerosmtih ont ainsi été modifiées.
« Love in an Elevator » est ainsi devenue « Love in a Roller Coaster » et « What kind of love are you on ? » s’intitule ici « What kind of ride are you on ? ».

Aérosmith:
Aerosmith est un groupe de hard rock américain, créé à Boston au début des années 1970, et qui a connu un regain de popularité à partir de la fin des années 1980 et au début des années 1990. Leur musique est un hard rock typique des années 1970, mais qui reste tout de même proche de ses racines blues.
Membres actuels:
Steven Tyler - Chant et piano (depuis 1970)
Joe Perry - Guitare et chant (de 1970 à 1979, puis depuis 1984)
Brad Whitford - Guitare (de 1970 à 1979, puis depuis 1984)
Tom Hamilton - Basse (depuis 1970)
Joey Kramer - Batterie et percussions (depuis 1970)
Autres membres:
Ray Tabano - Guitare (de 1970 à 1971)  
Jimmy Crespo - Guitare (de 1979 à 1984)
Rick Dufay - Guitare (de 1980 à 1984)
Thom Gimble- Synthétiseur et saxophone (de 1988 à 1996)
Histoire
Ves la fin des années 1960, Steven Tyler, un jeune batteur de Boston, rencontre le guitariste Joe Perry dans la boutique d'un marchant de glaces du New Hampshire. Ensemble ils forment d'abord le Jam Band, un power trio à la Cream, avec le bassiste Hamilton. Un second guitariste, Whitford, puis un batteur, Kramer, se joignent à eux, Tyler se consacrant au chant. Aerosmith est né. L'été 1970 le groupe se rode à The Barn, une boîte du New Hampshire, touchant un cachet de trente dollars par soir. Un bon bouche à oreille lui permet de se fixer à Boston, où il joue dans le circuit des bars du campus. Un noyau de fans le suit déjà dans tous ses déplacements. Épaté par son passage explosif au Max's Kansas City de New-York, Clive Davis, le patron de Columbia lui offre un contrat en 1972. Un premier album (sans titre) au rock brut, primaire et mélodieux, incluant une reprise de Rufus Thomas, sort début 1973. Les ventes sont modestes, et le succès en 45 tours de la ballade "Dream On" reste régional. De même pour le second Get Your Wings (1974) qui compte une reprise des Yardbirds ("Train Kept A Rollin'"). Le groupe accompagne en tournée Blue Öyster Cult, Mott The Hoople et les Kinks, conquérant un public de plus en plus vaste.
"Toys In The Attic" (1975), avec ses quatre millions d'exemplaires vendus, met le feu aux poudres. Aux États-Unis, Aerosmith emplira vite les stades, faisant jeu égal avec Kiss et Journey. Mélange vitaminé de groove funkie et de riffs à la Stones, avec des paroles salaces, ce disque reste au sommet avec les tubes "Walk This Way" et "Sweet Emotion", égalé par le classique Rocks (1976), qui inclut "Back In The Saddle" et "Last Child". Réédité en 1976, le simple "Dream On" impose le style des power ballads qui plaira tant aux radios FM. La critique se moque de Tyler, en qui elle voit une doublure caricaturale de Mick Jagger, avec les mêmes grosses lèvres et le même déhanchement. On surnomme, par dérision, Tyler et Perry les « Toxic Twins » (les « jumeaux toxiques »), en raison de leur excès de substances chimiques.
Fin 1977, la décadence s'amorce déjà. Draw The Line (1977) ne comporte aucun titre marquant et le double Live ! Bootleg (1978) déçoit. Dans Night In The Ruts (1979) [« Une nuit dans la rouille », contrepèterie de « right in the nuts : en plein dans les couilles »], produit par Gary Lyons (Queen, Foreigner, Ian Hunter), Aerosmith se montre sans conviction, reprenant "Think About iT" des Yardbirds et "(Remember) Walking In The Sand" des Shangri-Las. Sitôt l'enregistrement terminé, Perry Lâche le groupe. Le public se lasse aussi, et le disque aura relativement moins de succès. Pourtant, une reprise de "Come Together" leur offrira un nouveau tube. En 1979 le guitariste démarre son Joe Perry Project chez Columbia (Let The Music Do The Talking, en 1980, et I've Got The R'n'R Again, en 1981, feront une apparition fugace dans les clasemments) puis chez MCA (Once A Rocker, Always A Rocker, en 1983. Jimmy Crespo, ex-Flame le remplace pour une tournée qui coïncide avce la sortie d'un Greatest Hits (1980). En 1981, Brad Whitford part à son tour, enregistant un album solo chez Columbia avec Derek Saint holmes (ex-chanteur guitariste de Ted Nugent). En 1981, tyler se remet lentement d'un accident de moto, et la drogue n'arrange pas les affaires du groupe. Il faut attendre 1982 et l'arrivée du guitariste Rick Dufay pour qu'Aerosmith reprenne ses activités et enregistre un Rock In A Hard Place plutôt faible mais fidèlement accueilli par son public.
Au milieu des années 1980, Aerosmith se « remet en selle », pour reprendre le titre de sa tournée de 1985. En 1984, le jour de la Saint-Valentin, Perry et Whitford reviennent dans le groupe pour le concert à l'Orpheum Theater de Boston. Tyler, intoxiqué jusqu'aux yeux, s'écroule sur scène au début de la tournée. En 1985, alors que son contrat avec Columbia expire (« Ils en avaient marre que nos chèques soient directement encaissés par des dealers »), le groupe signe un contrat très juteux avec Geffen. De cet accord naît Done With Mirrors, son meilleur album depuis longtemps. Tyler et Perry suivent chacun une cure de désintoxication. En 1986, en concomitance avec le premier Classic Live, le duo de rapperus de Run-DMC reprend "Walk This Way", invitant Tyler et Perry dans son clip. Cette association entre rock et rap fera date. En 1987, quelques mois après le
Classic Live Two, Permanent Vacation, confirme la réussite de la seconde formation, commercialle, certes (trois fois disque de platine), mais aussi musicale. Grâce aux mélodies sur mesure des compositeurs Desmond Child et Jim Vallence, des titres comme "Dude (Looks Like A Lady)", "Rag Doll" et "Angel" occupent les ondes. Les fans de la première heure regrettent cette sophistication nouvelle. Après la compilation Columbia Gems en 1988, Pump (1989) présente un équilibre parfait entre le raffinement et la hargne des débuts. Empli de ballades parfois mièvres comme "What It Takes", prétextes à vidéos exhibant des filles agréablement charpentées sur MTV , le disque inclut "Love In An Elevator", le controversé "Janie's Got A Gun" (sur l'enfance maltraitée) et "The Other Side", tous des tubes.
En 1991, peu après la sortie de Pandora's Box, coffret de trois CD réunissant tubes, raretés et reprises inédites (où la période Geffen des années 1980 n'est, hélas, pas représentée), le groupe apparaît dans la série animée Les Simpsons. En 1994 sortent Big Ones, compilation axée principalement sur les ballades, et Box Of Fire, regroupant en un coffret tous les albums du groupe chez Columbia. Après Get A Grip (1993), Aerosmith, revenu chez Sony-Columbia, a longtemps préparé Nine Lives (1997), un disque surchargé d'effets sonores, réalisé dans un climat de déchirement (le manager Tim Collins, affirmant que Tyler se drogait à nouveau, a été renvoyé au milieu des séances), disque jugé sans spontanéité et trop lisse. Un double live, A Little Thought Of Satany (1998) a été enregistré en guise de conclusion du contrat avec Geffen. Cette même année le groupe signe la bande originale du film Armageddon dans lequel joue Liv Tyler(soeur de Mia Tyler) , fille du chanteur. Avec les quelques autres disques qui suivirent, le groupe revint sur le devant de la scène (Depuis 1999, l'attraction Rock 'n' Roller Coaster des parcs Disney propose même d'écouter la musique du groupe dans une montagne russe !), ne retrouvant toutefois que partiellement sa fougue et son public passé.
Discographie:
1973 Aerosmith;1974 Get Your Wings;1975 Toys in the Attic;1976 Rocks ;1977 Draw the Line;1978 Live Bootleg;1979 Night in the Ruts ;1980 Greatest Hits;1982 Rock in a Hard Place ;1985 Done With Mirrors ;1986 Classics Live!I;1987 Classics Live! II ;1987 Permanent Vacation ;1988 Gems;1989 Pump ;1991 Pandora's Box;1993 Get a Grip ;1994 Box of Fire;1994 Big Ones;1997 Nine Lives;1998 A Little South Of Sanity ;2001 Just Push Play;2001 Young Lust: The Aerosmith Anthology ;2002 O, Yeah!
Ultimate Aerosmith Hits;2004 Honkin' on Bobo;2005 Rockin' the Joint .

Moteur action:

Les « imaginieurs » Disney ont travaillé en étroite collaboration avec le célèbre cascadeur français Rémy Julienne pour créer un spectacle de cascades unique au monde, présenté jusqu’à cinq fois par jour. Sur la place d’un village du Midi de la France, les scènes d’action s’enchaînent en auto et moto . Un écran géant permet de visionner les images de ce que donneraient ces scènes si elles étaient effectivement montées pour le cinéma. Les visiteurs, dont certains participent au spectacle, découvrent ainsi l’envers des décors des plus grands films d’action et quelques secrets de fabrication.

LE SCENARIO :
Un décor plus vrai que nature
Les visiteurs s’installent dans les gradins qui comptent 3 000 places. Face à eux, la reconstitution grandeur nature d’un village du sud de la France avec son lot de boutiques, d’échoppes et de cafés bordant la place du marché.
Avant le début du spectacle, le premier et le deuxième assistant réalisateur choisissent des visiteurs et les emmènent en coulisses pour assister l’équipe de tournage, faire de la figuration ou jouer un rôle.
L’écran géant installé au milieu du décor diffuse alors un montage de cascades spectaculaires mises au point pour des films récents. Une voiture équipée d’une caméra entre en scène. Le réalisateur en descend et salue l’assistance. Il explique que des scènes de cascades particulièrement complexes sont sur le point d’être tournées.
Une poursuite spectaculaire
Le réalisateur lance la première scène en prononçant les ordres traditionnels du cinéma : « Moteurs… Action ! ». Commence alors un incroyable ballet de voitures. Le héros essaie de quitter le village mais les « méchants » s’y opposent et commencent à le poursuivre. Les véhicules se frôlent dangereusement lors de cette poursuite au cours de laquelle le héros va jusqu’à effectuer un saut en marche arrière. Après s’être rétabli, il expédie un missile vers un des « méchants » dont la voiture est littéralement coupée en deux !
« Coupez », dit alors le réalisateur. Des images sont diffusées sur l’écran géant pour que les visiteurs réalisent l’impact des angles de caméra sur l’action. Certaines astuces du cinéma leur sont ensuite révélées : la manière dont la voiture du héros a été conçue, l’existence d’un deuxième véhicule pour les cascades spéciales mais aussi les secrets de la voiture de « méchants » capable de se couper en deux.
En moto :
La séquence suivante est la plus longue et la plus complexe. Une poursuite à moto s’engage, entrecoupée de coups de feu. Sautant de sa moto, le héros tente de s’échapper par le canal mais les « méchants » sont toujours à ses trousses . Après une nouvelle intervention du réalisateur, les visiteurs choisis avant le début du spectacle participent à une scène comique au cours de laquelle la voiture du héros semble démarrer toute seule. Un montage humoristique de cascades est diffusé sur l’écran géant basé sur des images de films Disney.
Prêts pour la scène finale
Vient ensuite le moment de tourner la scène finale. Le réalisateur met en place caméras et cascadeurs puis lance l’action. Le suspense est à son comble. Les événements prennent une tournure apparemment imprévue et particulièrement aérienne...
La séquence est ensuite diffusée à plusieurs reprises sur l’écran géant agrémentée de ralentis, d’effets sonores et de musique pour lui donner une dimension dramatique. Le réalisateur invite ensuite les spectateurs à découvrir ce que ces séquences pourraient donner si elles étaient montées pour le cinéma. Mais une fois de plus, la projection sur l’écran géant s’avère riche en rebondissements car la réalité dépasse parfois la fiction.
LES COULISSES :
Moteurs… Action ! spectacle de cascades est crée ,à la base ,exclusivement pour le Parc Walt Disney Studios.
Rémy Julienne a travaillé sur le spectacle en tant que coordinateur des cascades. Le célèbre cascadeur français a entre autres réalisé les cascades de la Grande vadrouille, la Nuit américaine, Peur sur la ville, le Sauvage, Octopussy, Permis de tuer, GoldenEye, Taxi…
Les imaginieurs Disney ont procédé à des repérages dans le Sud de la France pour créer le décor le plus authentique possible. Ils se sont notamment inspirés de Villefranche-sur-Mer.
La voiture du héros est un prototype spécialement conçu pour les besoins du spectacle. Après avoir été dessiné par les imaginieurs Disney, ce véhicule unique a été modélisé dans les ateliers de design Opel Live à Francfort. Grâce à la réalité virtuelle, les imaginieurs ont pu travailler sur une représentation de la voiture en trois dimensions. Les données informatiques ont ensuite servi à tailler un bloc de mousse très dense en

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polyuréthane utilisé pour créer le moule final.
La voiture du héros est basée sur un chassis tubulaire à moteur central identique à ceux employés dans bon nombre de sports automobiles. Elle est équipé d’un moteur de moto de 1 300 cc pour un poids à vide de 600 kg et ne consomme qu’un seul litre de carburant par représentation. Elle est donc deux fois plus légère qu’une voiture normale tout en étant deux fois et demie plus puissante.
A l’initiative de Rémy Julienne, ce prototype est également équipé d’une boîte de vitesse unique en son genre qui permet de passer en marche arrière quel que soit le régime moteur. Une innovation qui autorise les cascades les plus audacieuses.
45 pilotes, issus de sports mécaniques très variés, ont été recrutés et ont suivi une formation intense de cascadeurs.
Autre lien:
http://www.mousequetaires.com/drpparcs/remy.htm
Rémy Julienne :

Rémy Julienne est un cascadeur français né le 17 avril 1930 à Cepoy.
Rémy Julienne a debuté sa carrière de cascadeur dans le film Fantômas en 1964. Il fut recruté car il était champion de moto-cross (champion de France 1957).
Villefranche sur mer:

Villefranche sur Mer est situé à côté de Nice et de Saint Jean Cap Ferrat exactement au cœur de la belle et riche Côte d'Azur. C'est ici que les plus belles propriétés se cachent, c'est ici que les milliardaires se retrouvent. Eté comme hiver, Villefranche brille, bon chic-bon genre, avec sa superbe rade qui est réputée être l'une des plus belles de la Méditerrannée.
Surplombée de collines et de demeures luxueuses, elle est actuellement l'un des endroits les plus demandés de la côte d'Azur.
Le port, la citadelle, la vieille ville, la courbe de son rivage font tout le pittoresque de cette cité qui remonte à 130 ans avant J-C. Son port est à la fois un petit port de pêche avec ses barques colorées et ses filets et un port de tourisme lieu d'escale de nombreuses croisières. Vous pourrez flaner le long des quais des pêcheurs, bordés de restaurants et de terrasses et si vous continuez jusqu'au bout vous arriverez à la longue plage de Villefranche qui est agréable dès les premiers beaux jours.
La citadelle Saint Elme qui surplombe la mer, date du 16ème siècle et semble continuer à défendre la vieille cité.
Elle abrite un auditorium, des musées, la cité des métiers d'art et des jardins suspendus. Les militaires l'ont quitté en 1965... (certainement à regret) pour laisser place aux collections artistiques de la ville : musée d'Art et d'Histoire, Collections de Goetz-Boumeester (oeuvres de Picasso, Picabia...), Fondation-musée Volti (sculptures contemporaines) et même le musée des chasseurs alpins.
La vieille ville abrite des rues en gradins et escaliers aux noms évocateurs : rue Obscure, rue du Poilu. Des passages couverts et étroits succèdent à des façades colorées de maisons anciennes redevenus pimpantes et qui en été, laissent s'échapper par les fenêtres ouvertes les conversations et les odeurs de cuisine méditerranéenne.
Jean Cocteau, enfant du pays, aimait revenir à Villefranche, il y retrouvait ses amis pêcheurs à qui il a dédié et décoré spécialement à leur attention la Chapelle Saint-Pierre...à ne pas manquer.

Walt disney television studios:

C’est la première fois qu’une chaîne de télévision élit domicile permanent dans un parc à thèmes Disney.
Disney Channel est un réseau européen qui dispose de chaînes propres en Angleterre, en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie, aux Pays-Bas et au Portugal.
La « base de données robotique » de Walt Disney Television Studios peut contenir jusqu’à 5 000 heures d’images numériques.

The Backlot Express Restaurant:


Ce restaurant de service au comptoir d’une capacité de 500 places assises recrée l’atmosphère de travail de la direction artistique d’un studio de cinéma. The Backlot Express Restaurant reflète le joyeux désordre et l’ambiance de travail qui règne dans les studios. Les espaces sont aménagés de telle sorte qu’ils dépeignent chaque composante d’une direction artistique (le magasin d’accessoires avec sculptures, lampes, ameublement, le magasin de peinture, etc).
On découvre dans le patio des fontaines de jardin et des meubles prêts à être employés sur des tournages.
Les murs sont ornés de listes d’accessoires établies à la craie. Certaines pancartes invitent à « rendre les accessoires dans les meilleurs délais » et mettent en garde contre d’éventuelles « pénalités en cas de retard dans les retours ». De grandes affiches décrivent les fournitures disponibles pour faciliter le travail des équipes de tournage et des artistes.

Le Café des cascadeurs:

Situé à proximité du décor de Moteurs… Action !, Le Café des Cascadeurs se trouve à l’intérieur d’un véhicule de style Art Déco qui évoque les véhicules de production dans lesquels se restaurent habituellement acteurs et cascadeurs lors d’un tournage. Une quarantaine de personnes en tout peuvent prendre place dans ce lieu de restauration peu commun.

Twilight Zone's Tower of Terror:

Le concept:
L'attraction est basée à l'origine sur l'hôtel imaginaire Hollywood Tower Hotel situé à proximité des collines au nord d'Hollywood. L'hôtel aurait ouvert ses portes en 1929. D'après la légende entourant le bâtiment, le 31 octobre 1919 (1929 pour la version californienne et française), la nuit d'Halloween, l'hôtel accueillait une réception dans la salle de bal du dernier étage (le treizième). Mais le bâtiment fut frappé par la foudre et un ascenseur rempli de cinq passagers fut transporté dans la Quatrième Dimension en même temps que la partie du bâtiment où avait lieu la réception fut détruite. L'extérieur du bâtiment ressemble à un hôtel d'architecture hispano-californienne avec une entaille provoquée par la foudre.
Avec une hauteur de 56 m , c'est la plus haute attraction de Disneyland resort paris.
Dans un (important) effort de vraisemblance par rapport à la série télévisée "The Twilight Zone"(La quatrième dimension) , l'équipe d'imagineers de Disney visionna l'ensemble des 156 épisodes au moins deux fois. L'attraction n'est, il faut le rappeler, basée sur aucun épisode particulier. Mais de nombreux détails y font référence et plus particulièrement dans la bibliothèque de l'hôtel.
Le système:
L'attraction utilise une technologie d'ascenseur spécialement développée pour Disney par Otis (N°1 mondial de l'ascenseur), la filiale de United Technologies aussi responsable des aquariums géants de The Living Seas à EPCOT.
Lors des premiers contacts avec Otis, les imagineers de Disney essayèrent les derniers modèles d'ascenceurs de la marque ; mais un problème existait : on ne ressentait ni la descente ni l'ascension, ce qui n'aura pas fait une bonne attraction.
Bien que l'attraction soit présentée comme une chute libre, l'ascenseur descend de manière accélérée par rapport à la gravité. Cela donne une sensation d'apesanteur qui peut être observée si un objet est perdu durant la chute (il est déconseillé de le faire en raison des risques de blesser autrui). Cet effet est aussi utilisé par la NASA dans certains de ses simulateurs.
C'est à 'Production Courtyard' qu'ouvrira la 'Tower of Terror' française, attraction dont les travaux ont débutés en octobre 2005 et qui devrait ouvrir, d'après certaines rumeurs, le 31 octobre 2007 à ... 13 h 13. Le communiqué officiel quant à lui fait part de l'ouverture de cette attraction lors de l'année fiscale 2008. En interne, l'ouverture en novembre 2007 (au début de l'année fiscale 2008) semble de plus en plus probable.
Ainsi, l'inauguration de la tour participerait à un ensemble d'événements marketing axés sur les 15 ans du resort et les 5 ans des Studios.
Ouverture : octobre 2007 (prévision)
Conception : Walt Disney Imagineering
Style architectural : Pueblo Deco
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Hauteur : 56 m et 12 m de profondeur
Taille requise : 1,20 m
Budget: environ 150 millions de €
L'aspect architectural et autres différences
Au niveau architectural, la différence avec les autres 'Tower of Terror' dans le monde est que celle de Paris aura une structure interne en béton et non en poutrelles métalliques. Certains pensaient que c'était dû à une réglementation dans la construction des bâtiments en Europe. Finalement c'est tout simplement qu'il est plus simple pour Disney de faire contruire avec les techniques locales, aucune entreprise de l'héxagone ne pouvait réaliser une construction de la même manière qu'aux USA ou au Japon à moindre coût. Aucune différence ne sera visible mais le coût de fabrication est un peu plus élevé.
La version parisienne de la tour sera presque identique à celle de Californie. En effet, même si la version californienne a été construite avant celle des Walt Disney Studios (en 2001), elle a repris les plans dessinés depuis longtemps pour Paris. L'attraction se situera à quelques mètres du centre du parc, ce qui risque d'écraser visuellement la plupart des constructions adjacentes.
Les différences se situeraient principalement au niveau des jardins : la file d'attente sera semble-t-il couverte dans la version parisienne, pour des questions climatiques. Enfin les langues de présentation de l'attraction (présentation faite dans une vidéo diffusée en avant-spectacle) seront :
français/anglais les jours d'affluence
anglais/français le reste du temps.
La tour deviendra l'un des emblèmes des Walt Disney Studios grâce à sa position, qui la rend visible depuis tout le parc, et même en dehors du parc (à la manière de Space Mountain par exemple).
Liens:
http://www.tourdelaterreur.fr/
http://www.towerofterror.org/
http://www.towerofterror.cjb.net/

Crush's coaster:

Inspiré du célèbre film d'animation des studios Pixar Crush's turtle twister entraine les guests (visiteurs)au coeur d'un récif corallien pour "attraper la vague"comme le dirait crush ,la célèbre tortue du monde de némo.Brefs aprés avoir embarqué à bord de véhicules thématisés crush vous voyagerez ,par l'intermédiaire d'une montagne russe avec véhicules qui tournent sur eux mêmes ,à travers l'univers de ce cher némo.
Le récif corallien :
Un récif corallien résulte de la colonisation d'un substrat minéral par des êtres vivants symbiotiques communément appelés coraux, en fait la réunion d'une algue, la zooxanthelle et d'un Cnidaire, le polype. Il forme ainsi un écosystème marin dont le corail est à la base de la chaine alimentaire. Les massifs coralliens peuvent être composés de très nombreuses espèces, notamment en région tropicale, et procurent aux autres animaux autant nourriture que refuges, protection et abris. De très nombreuses espèces de poissons en sont dépendantes.
Cependant, contrairement à la croyance générale, les coraux ne sont pas inféodés aux mers chaudes ; on en trouve par exemple au large de la Norvège.
Les récifs coralliens diffèrent des côtes d'accumulation en ce qu'ils sont d'origine biologique.
Formation des récifs
Les récifs coralliens tropicaux suivent un cycle aujourd'hui bien connu.
une ouverture du manteau terrestre laisse échapper un flot de magma. Se forme alors une île volcanique ;
le corail s'installe en récif frangeant au large de cette île ;
à mesure que l'île commence à s'enfoncer sous l'effet de la subsidence, le corail colonise tout le pourtour de l'île (à l'exception d'un chenal de fort courant), formant un récif barrière ;
l'île achève de s'enfoncer dans l'océan alors que le corail continue de croître sous forme d'atoll.
Notons que le flot de magma n'est pas, contrairement à ce qui se passe lors des éruptions volcaniques que l'on connaît d'habitude, un phénomène ponctuel. Au contraire, nous assistons ici à un phénomène continu d'éjection de matière en fusion (on ne connaît pas aujourd'hui avec précision ni la cause, ni les mécanismes de ces éjections). Ces « cheminées » restent relativement fixes alors que la plaque tectonique qu'elles percent continue à se mouvoir, entraînant la création d'un chapelet d'îles volcaniques ; on voit très bien depuis le ciel ou depuis l'espace que ces îles sont placées sur une même trajectoire.
On peut très simplement visualiser ce phénomène, en allumant un briquet et en déplaçant la main horizontalement d'avant en arrière au-dessus de la flamme : c'est exactement ce qui se passe pour la création de ces îles volcaniques ; ce n'est pas la remontée de magma (la flamme) qui se déplace mais la croûte terrestre (la main).
Types de récifs
On distingue trois types de récifs coralliens, correspondant à trois étapes chronologiques de l'évolution de l'île volcanique de substrat :
les récifs frangeants. En forme de « queue de comète », ils sont les premiers à se former légèrement au large de l'île. En effet, on constate un (plus ou moins) étroit chenal entre le littoral et le récif, chenal dû à :
la turbidité excessive des eaux immédiatement littorales ;
la dessalure des eaux côtières par mélange avec les eaux douces des fleuves.
les récifs barrière. Avec le temps, la colonie forme une couronne autour de l'île. Cette couronne forme une sorte de « crique » (où la roche serait remplacée par le corail) avec un chenal d'écoulement des eaux. Au centre de cette crique se trouve le reste d'île. L'ensemble couronne récifale-vestige d'île est appelé lagon. Si les récifs frangeants ne continuent pas indéfiniment leur croissance, mais se transforment en couronne, c'est parce que le corail tropical ne peut vivre que grâce à une abondante source de lumière, qu'il ne trouve plus en dessous de 25 mètres sous l'eau. Par conséquent, seules les zones littorales des terres émergées sont susceptibles d'accueillir du corail.
les atolls. L'île volcanique est désormais totalement immergée. Tout comme les lagons, les atolls sont entourés d'une couronne récifale avec un chenal. Mais contrairement à eux, ils n'ont plus d'île centrale ; les seuls affleurements sont de nature corallienne. Il existe deux types d'atoll :
les atolls « normaux », tels que décrits ci-dessus ;
les atolls de faro, des « atolls d'atolls ». Les faro sont des atolls circulaires qui forment eux-même une couronne appelée grand atoll. On les voit surtout dans l'Océan Indien (notamment dans l'archipel des Maldives).
Répartition géographique
Bien que certaines espèces de coraux existent en eaux froides, dans les régions tempérées, ou en profondeur, l'immense majorité des récifs se répartit dans la zone de lumière des 20 premiers mètres des eaux tropicales, notamment dans l'Ouest de l'Océanie (Indonésie, Australie, Nouvelle-Calédonie...) et aux Antilles.

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Cars race rally:

Cars vous entraine dans la petite ville de Radiator springs.Cette ville ,certe fictive,rend néanmoins hommage à toutes ces villes soit disant desertes qui longent la fameuse route 66.
Vous embarquerez ,pour une "course folle" à bord des véhicules inspirés du long métrage d'animation "Cars" et vous essayerais de rester sur la route avec une voiture qui ne demande qu'à tourner.
La route 66:

La Route 66 est l'ancienne route américaine qui joignait Chicago dans l'Illinois à Los Angeles en Californie (plus exactement, à Santa Monica). Elle est longue de 2 448 miles (environ 4 000 km). La Route 66 traverse 8 états (Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona, Californie) et le point central se trouve à Adrian dans

 le Texas. Elle fut la première route trans-continentale goudronnée en Amérique, il est donc peu surprenant que les Américains l'appellent la "Mother Road" ou "Main Street USA".
Si la Route 66 n'a plus d'existence officielle, elle conserve un caractère mythique et est sans doute la plus connue des routes américaines. Il existe désormais des mouvements pour sa préservation, et les initiatives visant à y développer le tourisme sont de plus en plus nombreuses (ainsi, la route est à nouveau fléchée à plusieurs endroits sous le nom « Historic Route 66 »).
Histoire:
L'itinéraire a été commissionné en 1926, utilisant autant que possible des portions de routes existantes. À l'époque, la route n'est revêtue que sur 800 de ses 2 448 miles. Ce n'est qu'en 1937 que la route est revêtue de Chicago à L.A.
Durant l'après-guerre, la Route 66 constitue un itinéraire majeur autour duquel se développent de nombreuses villes comme Amarillo (au Texas), Albuquerque (au Nouveau-Mexique), Flagstaff et Kingman (en Arizona). Des centaines de motels, de cafés, de stations-services, d'attractions touristiques et autres "curio shops" s'établissent le long de la route.
Avec le développement des autoroutes, la Route 66 perd de son utilité. Là où elle subsiste (de nombreux tronçons ont été repris pour construire les autoroutes), son usage redevient majoritairement local. En 1984, le dernier segment de la 66 est "court-circuité" à Williams en Arizona. La route n'existe officiellement plus.
Tous les petits commerces et villages qui vivaient de la 66 ont été abandonnés, figé dans le temps. D'innombrables villes fantômes longent ainsi la vieille route, toujours ouverte au voyageur aventurier.
Route 66 est également une chanson célèbre, interprétée d'abord par Bobby Troup puis repris par plusieurs groupes dont les Rolling Stones, Chuck Berry, Depeche Mode et Guitar Wolf.
Itinéraire:
Voici une liste des principales étapes de la Route 66. Notez que la tradition veut que l'on parcoure la 66 d'est en ouest.
Chicago, Illinois /Joliet, Illinois/Wilmington, Illinois (Gemini Giant) /Dwight, Illinois /Odell, Illinois (Sinclair Station)/Normal, Illinois /Bloomington, Illinois/Funks Grove, Illinois (sirop d'érable) /McLean, Illinois (Dixie Truckers Home) /Lincoln, Illinois/Springfield, Illinois (tombe d'Abraham Lincoln) /Litchfield, Illinois (Ariston Cafe)/Mount Olive, Illinois (Soulsby Shell Station) /Hamel, Illinois/Mitchell, Illinois (Chain of Rocks Bridge) /Saint Louis, Missouri (Arche)/Eureka, Missouri (Route 66 State Park)/Meramec Caverns, Missouri /Rolla, Missouri/Devil's Elbow, Missouri /Springfield, Missouri /Carthage, Missouri/Joplin, Missouri/Galena, Kansas/Riverton, Kansas/Baxter Springs, Kansas/Commerce, Oklahoma /Miami, Oklahoma (Coleman Theater)/Vinita, Oklahoma/Foyil, Oklahoma (Andy Payne Memorial)/Claremore, Oklahoma /Catoosa, Oklahoma (Blue Whale)/Tulsa, Oklahoma/Stroud, Oklahoma /Chandler, Oklahoma /Arcadia, Oklahoma (Round Barn)/Oklahoma City, Oklahoma (Memorial)/Yukon, Oklahoma (silos)/
El Reno, Oklahoma /Calumet, Oklahoma/Geary, Oklahoma/Hydro, Oklahoma (Lucille's) /Clinton, Oklahoma (Route 66 Museum)/Foss, Oklahoma /Canute, Oklahoma/Elk City, Oklahoma (National Route 66 Museum) /Sayre, Oklahoma (Courthouse)/Hext, Oklahoma/Erick, Oklahoma (Sandhills Curio Shop, Roger Miller Museum) /Texola, Oklahoma (Water Hole #2) /Shamrock, Texas (U-Drop Inn)/Lela, Texas /McLean, Texas (Phillips 66 Station, Devil's Rope Museum)/Groom, Texas (Britten USA Water Tower, croix géante)/Conway, Texas (Bug Ranch)/Amarillo, Texas (Cadillac Ranch, Big Texas Steak Ranch)/Vega, Texas (Dot's Mini-Museum, Vega Motel) /Adrian, Texas (Midpoint Cafe)/Glenrio, Texas (Little Juarez Cafe, First/Last Motel) /Tucumcari, Nouveau-Mexique (Blue Swallow Motel, monument Route 66)/Santa Rosa, Nouveau-Mexique /Clines Corner, Nouveau-Mexique/Moriarty, Nouveau-Mexique (Longhorn Ranch) /Albuquerque, Nouveau-Mexique (Kimo Theater, Route 66 Diner, El Vado Motel)/Paraje, Nouveau-Mexique (Bianca Trading Post & Cafe) /Budville, Nouveau-Mexique/Cubero, Nouveau-

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Mexique/San Fidel, Nouveau-Mexique (Cafe) /McCarthy's, Nouveau-Mexique (Whiting Bros)/Grants, Nouveau-Mexique (Uranium Cafe) /Thoreau, Nouveau-Mexique/
Continental Divide, Nouveau-Mexique (+ 7200 pieds, le point le plus élevé sur la 66) /Gallup, Nouveau-Mexique (El Rancho Hotel)/
Lupton, Arizona /Chambers, Arizona /Painted Desert  Petrified Forest, Arizona (parc national) /Holbrook, Arizona (Wigwam Motel) /Joseph City, Arizona/Jackrabbit, Arizona ("Here It Is" Trading Post) /Winslow, Arizona (Standin' on the Corner)/Meteor City, Arizona (Meteor Crater) /Two Guns, Arizona/Twin Arrows, Arizona /Winona, Arizona/Flagstaff, Arizona/Bellemont, Arizona (Pines Breeze Inn) /Parks, Arizona/Williams, Arizona (Grand Canyon Railway) /Ash Fork, Arizona/Seligman, Arizona (Delgadillo's Snow Cap) /Nelson, Arizona (Grand Canyon Caverns)/Peach Springs, Arizona/Truxton, Arizona/Valentine, Arizona (ex-bureau postal "officiel" de la St-Valentin)/Hackberry, Arizona (General Store)/Antares, Arizona (Rancheros Tiki Headicus) /Kingman, Arizona/Oatman, Arizona/Topock, Arizona/Needles, Californie (gare El Garces)/Homer, Californie /Goffs, Californie/Fenner, Californie/Essex, Californie/Danby, Californie /Cadiz, Californie /Bagdad, Californie/Amboy, Californie (Roy's Cafe, cratère d'Amboy) /Siberia, Californie/Ludlow, Californie (Cafe)/Newberry Springs, Californie (Bagdad Cafe, site du film)/Barstow, Californie /Victorville, Californie (California Route 66 Museum) /San Bernardino, Californie (site du 1er McDonald's) /Rialto, Californie (Wigwam Motel)/Pasadena, Californie (Rose Bowl) /Los Angeles, Californie/Santa Monica, Californie (Pier).

 

 

 

 

 

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